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Déshumidificateur

Comment choisir un déshumidificateur d'air ?

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© Arena Creative - iStockphoto

Le marché des déshumidificateurs n’est pas énorme mais il existe plusieurs modèles, plusieurs capacités. En fonction de vos besoins vous ne choisirez pas le même produit. Trois critères principaux sont à prendre en compte : l’hygrométrie souhaitée par rapport au taux d’humidité constaté, la température des lieux, et le volume de la pièce à déshumidifier
  1. La capacité d’extraction, un rapport qualité-prix à surveiller
  2. Un déshumidificateur pour chaque lieu
  3. Déshumidificateur électrique ou absorbeur chimique

La capacité d’extraction, un rapport qualité-prix à surveiller

Critère important de choix lorsque l’on a des problèmes d’humidité dans son logement : le prix. Les déshumidificateurs électriques sont naturellement plus chers à l’achat que les solutions chimiques. Il faut également être bien attentif à la capacité de traitement ou d’absorption du modèle choisi : en effet, l’élément essentiel d’un déshumidificateur d’air, c’est sa capacité d’extraction d’eau dans une journée. Les conditions référentielles de mesure sont un taux d’humidité de 80 % pour une température de 30°C. Cette norme vous permettra de comparer les différents modèles. Les plus petits modèles auront une capacité d’extraction de 0,5 litre en 24 heures. Ils conviennent aux armoires, aux penderies ou encore aux caravanes et camping-cars.

Les déshumidificateurs les plus puissants peuvent absorber plus de 100 litres en 24 heures. Leur usage est quasiment réservé aux professionnels mais vous pouvez en avoir besoin par exemple si vous stockez beaucoup de meubles dans un entrepôt ou un garage entre deux déménagements. Avant d’acheter votre déshumidificateur, évaluez bien le volume d’air que vous souhaitez traiter. Toutefois, il est conseillé de s’équiper plutôt de plusieurs appareils de taille moyenne plutôt que d’un seul objet plus puissant. Vous pourrez ainsi les disposer à différents endroits pour une meilleure couverture de l’air humide. Notez toutefois que l’air humide est attiré par l’air sec. Méfiez-vous également des volumes annoncés sur les emballages : c’est le premier argument commercial et il est souvent mesuré dans des conditions particulières, généralement optimales…

Un déshumidificateur pour chaque lieu

Il est tout d’abord primordial de s’intéresser à la cause avant de s’attaquer aux conséquences. Vous devez identifier la source de l’humidité. Le modèle que vous choisirez devra être en mesure d’absorber au moins autant que ce qui est produit. Ainsi, si votre souci principal est une mauvaise isolation entrainant de la condensation sur vos murs ou vos fenêtres, vous pourrez évaluer vos besoins en étudiant le temps de séchage quand vous aérez. Si le déshumidificateur est un complément à votre piscine couverte, il faut essayer d’évaluer de la même façon le taux d’évaporation de l’eau du bassin. Prenez également en compte la température des pièces. Le déshumidificateur sera moins efficace à 10°C qu’à 25°C. Les déshumidificateurs à condensation ne sont plus vraiment efficaces autour de 5°C. Pour les endroits où la température descend sous les 10°C, il sera utile d’installer plutôt un assécheur d’air. Certains déshumidificateurs sont équipés d’une fonction chauffage

Si le volume de la pièce à traiter est important, c’est avant tout l’origine du taux d’humidité du lieu qui pose problème. La ventilation du lieu entre également en compte : un endroit humide parce qu’il est mal ventilé ne nécessitera pas un déshumidificateur très puissant alors qu’une pièce relativement peu humide mais perméable aux apports d’air humide extérieurs nécessitera un appareil pouvant traiter la source sur la durée. Sur certains déshumidificateurs à condensation, il est possible de régler la vitesse d’absorption. Ceci a le mérite de réduire le volume sonore de l’appareil et donc de pouvoir le laisser fonctionner la nuit.

Selon vos besoins, vous pourrez être intéressé par la fonction hygrostat qui équipe certains modèles : elle permet de contrôler l’hygrométrie de la pièce. Une fois le surplus d’eau absorbé, le déshumidificateur s’arrêtera de fonctionner pour ne pas descendre le taux d’humidité trop bas et assécher la pièce. Avec ce type de fonctionnalité vous fixez l’hygrométrie désirée et vous n’avez plus qu’à laisser faire. Utilisé dans une résidence secondaire par exemple, le déshumidificateur peut être équipé d’un tuyau d’évacuation pour assurer un drainage permanent et vous permettre de retrouver un logement sain à chacune de vos visites. Il va de soi que l’appareil doit être surélevé par rapport au tuyau pour que la gravité puisse jouer son rôle. La capacité du réservoir d’un déshumidificateur d’air n’est importante que s’il ne peut être vidé régulièrement. La plupart des modèles électriques à condensation s’arrêtent toutefois d’eux-mêmes si le bac est complètement rempli.

Déshumidificateur électrique ou absorbeur chimique

La méthode électrique est à la fois plus efficace et onéreuse. Elle conviendra donc aux situations les plus humides. Dans la majorité des cas, si vous n’observez que quelques moisissures aux angles des murs, les pastilles chimiques sont largement suffisantes. Les modèles électriques à condensation coûtent entre 100 et 500 euros alors que les solutions équipées de pastilles ou de sachets de chlorure de sodium coûtent entre 10 et 20 euros, mais il faut renouveler les recharges


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